La Famille

…Guido en aurait été parent, Vicomte de Valpocevera, arrivé en Ligurie en 971 dans la suite de l’Empereur Otton Ier, père de sept fils dont Oberto et Ido qui firent construire l’Eglise Nostra Signora delle Vigne … On raconte qu’ Oberto serait né Belo Visconte, à son tour père de Guido et d’Oberto … Guido, ascendant direct des Spinola de notre famille, aurait pris ce nom étant seigneur du Monte Spinola du Marquisat de Varzi…

Extrait de l’ouvrage « Palazzo Doria Spinola », sous la direction de Roberto Santamaria, 2011, Le Mani – Microart’s Edizione, Recco (GE)

Considéré comme le précurseur de la famille (Domus Guidonis Spinule), Guido Spinola n’apparaît plus dans les documents comme vicecomes. Il fut pourtant Console della Campagna dans les années 1102-1105, 1110-1113 et 1120-1121. Il était lié à la Curie Archiépiscopale, faisant effectivement partie des nobles qui prêtaient serment de fidélité à l’évêque, et pour le compte duquel il détenait la concession de certains droits de décimation.

Immagine di testa:
Arbre généalogique de la famille Spinola, avec en miniature Guido, vicomte de Val Polcevera, ancêtre de Guido Spinola, parchemin manuscrit du XVIe siècle.

Archivio di Stato di Genova
Manoscritti biblioteca 174

Le passé

Les Familles de Gênes

La Famille Spinola est l’une des plus anciennes et des plus importantes familles génoises, ainsi que les D’Oria, les Fieschi di Lavagna et les Grimaldi. Elle fut l’une des quatre familles qui marquèrent la vie politique de la République de Gênes.

L’histoire de la famille Spinola est étroitement liée à l’histoire de Gênes. Cité antique des Ligures, Gênes fut florissante à l’époque romaine avant de traverser une période de relative obscurité. Au XIe siècle, le développement du commerce maritime amène Gênes à s’affirmer comme une commune libre, gouvernée par une agrégation de citadins (la Compagna) en charge de pourvoir en armes, capitaux et travail, la communauté de la ville. Cela fit émerger une classe dirigeante d’origine autant aristocrate que féodale et commerçante.

XIe siècle
La République Maritime

Au XIe siècle Gênes était déjà devenue une riche et puissante république maritime pouvant rivaliser avec Pise et Venise. Sa participation à la première croisade en 1097-1110 lui vaut des privilèges commerciaux notables, ainsi que des possessions dans les nouveaux Etats Croisés du Proche-Orient. Avec le renforcement du système politique de la Compagna, le centre de la cité fut divisé en huit districts et palais ornés de portiques pour mieux délimiter chaque territoire. Les districts étaient sous la protection des familles dominantes, parmi lesquelles se distinguaient les familles Doria, Spinola, Fieschi et Grimaldi. Cette période est marquée par les luttes politiques continuelles entre Guelfes et Gibelins.

En 1270, les nobles Oberto Doria et Oberto Spinola, représentants des plus importantes familles du parti des Gibelins, sont nommés Capitani del Popolo, et de facto gouverneurs de la cité. Au cours de cette période les Génois remportent de grandes et célèbres victoires dans les batailles navales contre les Pisans (la Meloria en 1284) et contre les Vénitiens (Curzola en 1298). Malgré les luttes intestines, Gênes développe une intense et profitable activité commerciale, dont tirent partie autant les familles dirigeantes que la population dans son ensemble. Le pouvoir exécutif était confié aux Consoli, élus par des assemblées populaires.

XII et XIIIe siècles
Gênes,puissance commerciale et maritime.

Au cours des XII et XIIIe siècles Gênes tient une place prépondérante en tant que puissance commerciale et maritime. Alors que ce commerce est l’activité principale, on assiste à l’essor du secteur bancaire ainsi que de la construction navale. La République étend alors son influence à toute la Ligurie, une grande partie de la Corse et du nord de la Sardaigne, fondant grâce à sa participation aux croisades des comptoirs commerciaux sur toutes les rives de la Méditerranée.

La structure politique de la République évolue et, en 1339, le premier doge est élu au gouvernement de la cité avec le soutien des différentes familles aristocratiques. Initialement les doges étaient élus à vie. Après la période qui vit successivement les invasions des Milanais, Français, Espagnols, où Gênes fut contrainte de céder beaucoup de ses possessions Outre-Mer, la nouvelle constitution de 1528 confia la charge de doge pour une durée de deux ans. En 1596, le père Carlo Spinola se rend au Japon en tant que missionnaire jésuite.

XVI et XVIIe siècle
Dans l'orbite espagnole

Lors de la mise en œuvre de la réforme d’Andrea Doria, les Spinola deviennent une des vingt-huit Alberghi de la République de Gênes, à laquelle d’autres familles sont officiellement invitées à s’unir. Entre 1528 et 1797, de nombreux membres de la famille Spinola furent nommés doges et cardinaux du Saint-Empire Romain. Gênes entre dans l’orbite de l’Espagne, ce qui permet son expansion commerciale dans ses possessions du Nouveau-Monde. Les Génois deviennent ainsi les banquiers de la monarchie espagnole. En 1625, Ambrogio Spinola, au service de la couronne espagnole, arrive au faîte de sa carrière militaire en prenant Bréda. La reddition de la ville est immortalisée par le célèbre tableau de Vélasquez.

La reprise économique des XVI et XVIIe siècles attire à Gênes les artistes les plus importants de cette époque, parmi lesquels Rubens et Van Dyck (voir portraits des Spinola), ainsi que l’affirmation du baroque génois (voir l’Eglise de San Luca). La décadence du pouvoir espagnol eût pour conséquence le déclin des principales familles. En 1768, Gênes doit céder la Corse à la France, dernière de ses possessions. En 1797, la pression militaire française désagrège le pouvoir aristocratique par la constitution de la République Ligure. En 1806, Massimiliano Spinola publie le premier de ses importants traités d’entomologie. Au XVIIIe siècle, la Fondazione Nobile Famiglia Spinola fut instituée pour prêter assistance aux démunis de la paroisse de San Luca, quartier de résidence historique de la famille Spinola.

En 1805, la République Ligure fut annexée à l’Empire français. Après le congrès de Vienne de 1815 elle passe à la Maison de Savoie pour faire partie, en 1861, du Royaume d’Italie.

La Famiglia Oggi: Arte, Cultura, Economia

Aujourd’hui comme auparavant la famille se réunit chaque année à l’occasion de l’assemblée de la Fondation Spinola, et, exceptionnellement, à l’occasion d’évènements particuliers.

Tous les membres de la famille Spinola, descendants des branches de San Luca et Luccoli, ont la possibilité de devenir membres de l’Assemblée de la Fondation Spinola. La Fondation est administrée par un Conseil composé de cinq membres nommés par l’assemblée présidée par le Governatore Maggiore, et de deux membres de la Curia di Genova, y compris le curé de l’église de San Luca.

La Fondation représente la famille Spinola dans la ville de Gênes, la quasi-totalité de ses membres ayant choisi d’autres lieux de résidence au gré de leurs exigences professionnelles, poursuivant par là même la vocation internationale qui les a toujours caractérisés. Les Spinola sont aujourd’hui journalistes, « tour-operators », viticulteurs, agriculteurs, entrepreneurs, et ressentent fortement leur appartenance à leur ville, pour laquelle ils s’engagent à maintenir l’Eglise de San Luca et la Fondation, en cultivant ainsi leur lien avec Gênes.

Andrea Spinola

Andrea Spinola est un entrepreneur amoureux de la terre et de la nature, en particulier du fruit le plus précieux qu’elle nous prodigue, le raisin. Andrea est parvenu à faire de sa passion une réussite en transformant le domaine viticole Marchese Luca Spinola, du nom de son père, propriétaire de l’antique vignoble que la famille possède depuis des siècles dans la commune de Tassarolo.

Né en 1975, il étudie et vit à Milan, jusqu’en 2006 où il abandonne sa carrière entreprise dans une grande multinationale pour revenir aux origines, dans les terres piémontaises qui ont marqué son enfance et qu’il n’a jamais cessé d’aimer.

Années après années, il développe un domaine qui produit un Gavi (cépage) aujourd’hui apprécié dans le monde entier, et en seulement dix ans il réussit à exporter des milliers de bouteilles, des Etats-Unis au Japon en passant par l’Europe, fort d’un goût adapté à la cuisine internationale tout comme à la cuisine asiatique.

En 2015, les plus jeunes générations de la famille Spinola -sa femme Nora et ses trois enfants Carlo, Massimiliano et Ludovico- s’installent à Tassarolo, « pour respirer le parfum de cette terre, grandir avec ses saveurs et sentir pleinement la profondeur des racines de la famille dans le Gavi.

Biographie

Carlo Maria Spinola​

Strategic and international m&a skills acquired in Supervisory Dept. of Bank of Italy. Management experience in San Paolo Bank and corporate law firm Chiomenti.
Corporate advisor focused on internationalization and cross-border M&A , JVs and partnerships.
Specialties: Cross-border M&A, International JVs and partnerships, fund raising, Business Plan & Control.
Experience
Managing Director
CVS Partners Corporate Finance
June 2006 – Present, Rome
CVS Partners is a corporate finance boutique focused on cross-border M&A, corporate internazionalization (JVs, partnerships, distribution agreements, licensings …), fund raising.
General Manager
Chiomenti Studio Legale
January 2002 – July 2005 (3 years 7 months)
Administration, Business Planning and Control, HR, IT, Public Relations.
Managing Director East Gate S.p.A.
December 1996 – June 2000 (3 years 7 months)Milan, Hong Kong, Shenzen
Co-founder of the start up, fund raising, trade financing, business planning, business development.

Biographie

Enrico Spinola

Federico Spinola

Federico Spinola a plus de trente ans d’expérience dans la supervision d’investissements à travers l’Europe, l’Amérique Latine et l’Asie. Il débute sa carrière chez Martini & Rossi, et en 1986 il s’installe en Argentine pour administrer des domaines agricoles. De retour à Genève en 1993, il fonde la Parly Company S.A, société de conseil en investissements internationaux. Il a très à cœur de voir la ville de Gênes conserver un rôle actif dans l’économie et les valeurs sociales en ce nouveau siècle.

Actif dans différentes organisations internationales à but non lucratif, il a participé à la création de l’Alliance for Rabies Control (lutte contre la rage). Il a mis en place le Marwar Trust, organisation dédiée au contrôle de la population canine et de la rage dans la ville de Jodhpur au Rajasthan. Il a été co-fondateur du World Animal Forum, la réunion annuelle des directeurs généraux des huit plus grandes associations de protection animale au monde.
Membre de conseils d’associations musicales tels le Mozartum Argentino, le Mozartum de Jujuy, la De Sono Associazione per la Musica, l’Unione Musicale di Torino, il siège actuellement au conseil de la Milano Musica.

Biographie

Fiorbellina Spinola​

Née le 5 juin 1966 à Rome, où elle passe une partie de sa vie, elle suit son père en Lybie, en Tunisie et en Turquie au cours de son enfance. Elle fréquente le Liceo Linguistico Sacro Cuore, Trinità de’ Monti, et après ses études secondaires passe un an à Oxford où elle réussit le diplôme de Cambridge English Proficiency. De retour en Italie, elle s’inscrit en candidate libre à la Scuola di Perito Agrario où elle obtient un nouveau diplôme de secondaire. Elle commence sa carrière à la Casa d’Aste Semenzato, Piazza di Spagna à Rome, puis intègre le Flammini Group, en tant que responsable du bureau international et des relations avec les circuits automobiles pour l’organisation du mondial de superbike, et des Grand Prix F1 et moto. En 1992 elle quitte le groupe Flammini pour s’occuper du domaine agricole familial, aidant son père dans la gestion du vignoble et des champs. En 1995 on inaugure l’activité d’agrotourisme, dont elle est en charge depuis sa création. Elle prend en 2006 la tête du domaine.

www.spinolaonline.it

Biographie

Franca Spinola

Diplômée de médecine en 1968, elle est jusqu’en 1970 assistante auprès de l’Università Cattolica di Roma A. Gemelli. Depuis toujours elle collabore avec sa mère, Maria Concetta Giuntini Spinola, faite Cavaliere del Lavoro en 1973 pour sa gestion du domaine agricole de La Parrina.

Tenuta la Parrina, l’une des fermes les plus anciennes et les plus fascinantes de la Maremme toscane.

En juin 1993 elle est elle-même faite Cavaliere del Lavoro, et dirige aujourd’hui le domaine, dans la commune d’Orbetello. D’une superficie d’environ 428 hectares, dont 150 de bois, il est constitué d’un vignoble, d’oliviers et d’arbres fruitiers. Le Parrina est doté d’un chai moderne d’une capacité de 13 000 hectolitres, où sont produits les vins reconnus -en Italie et à l’étranger- tels que Parrina (d.o.c), Ansonica (d.o.c) et Capalbio (d.o.c). A cela s’ajoute l’exploitation fruitière, pêches, nectarines et kiwi, la production de fromage de chèvre et de brebis, secteur où elle excelle, tout comme dans le domaine horticole. En 1999, La Parrina se lance également dans l’agrotourisme. Franca Spinola a été Présidente de la Camera di Commercio de Grossetto, et membre du Conseil d’Administration de l’Associazione Produttori Ortofrutticoli.

www.parrina.it

Biographie

Giandomenico Spinola

Giandomenico Spinola est né à Rome le 20 novembre 1959.

Il obtient le diplôme de Lettere en 1984 auprès de l’Università degli Studi di Roma La Sapienza, avec la soutenance d’une thèse en archéologie classique, et en 1987, dans la continuité de ses études, le diplôme de Perfezionamento in Storia dell’Arte Antico della Scuola Nazionale di Archeologia. Depuis 1993 il est en poste aux Musées du Vatican, tout d’abord en tant que directeur du service d’Art Classique et d’Art Paléochrétien, et du musée Pio Cristiano, puis en 2006 directeur du musée d’Art Classique. Depuis 2009 il est responsable du Département d’Archéologie des Musées du Vatican. Il a mené des fouilles en Lybie (Cyrène) et dans nombre de sites archéologiques italiens, principalement à Rome, depuis 1979. Il dirige actuellement les fouilles de la nécropole le long de la Via Triumphalis au Vatican, et coordonne les recherches archéologiques dans la zone des basiliques S. Giovanni in Laterano et S. Maria Maggiore, ainsi que dans la Villa de l’Empereur Domitien à Castel Gandolfo.

Au fil des années il a donné de nombreuses conférences et dirigé des expositions au Vatican, en Italie et à l’étranger. Depuis 2013 il est correspondant du Deutsches Archäologisches Institut de Rome.

Publications:

Auteur de nombreux articles et essais -scientifiques et de vulgarisation- dans des revues spécialisées et d’information, de même que plusieurs ouvrages tels que:

  • Etruschi nell’alto Lazio. Itinerari per il turismo studentesco, Roma 1988, pp. 13-159 (redazione del testo della serie “Quaderni di Partire” per conto del C.T.S. e della Regione Lazio.
  • Il Congiarium in età imperiale. Aspetti iconografici e topografici, Roma 1990 [Supplemento di Rivista di Archeologia, 6].
  • Le sculture nel Palazzo Albertoni Spinola a Roma e le Collezioni Paluzzi ed Altieri, Roma 1995.
  • Il Museo Pio-Clementino. 1, 2, 3. Il settore orientale del Belvedere, il Cortile Ottagono e la Sala degli Animali, Città del Vaticano 1996, 1999, 2004.
  • G. Spinola [ed .], Splendors of Christmas. Images of the Birth of Christ from the Vatican Museums, New Haven (Connecticut) 2001.
  • Vaticano. I mosaici antichi, (con P. Liverani), Milano 2002.
  • Vaticano. La Sala degli Animali nel Museo Pio Clementino, (con P. Liverani), Milano 2003.
  • P. Liverani, G. Spinola, M. Takanashi [edd .], Vixerunt omnes Romani ex Imaginibus. Ritratti romani dai Musei Vaticani, Tokyo 2004 (edizione in italiano Tokyo 2005).
  • La necropoli vaticana lungo la via Trionfale, (con P. Liverani) Roma 2006.
  • Le Necropoli Vaticane. La città dei morti di Roma. (Monumenta Vaticana Selecta), (con P. Liverani e contributo di P. Zander) Milano 2010.
Biographie

Luca Spinola​

Luigi Spinola

Lorsqu’il en a l’occasion il joue sur plusieurs tableaux, allant du copywriting à la communication politique.

Né à Santiago du Chili en septembre 1973 Luigi Spinola a passé son enfance en France, Belgique, au Canada et à Jérusalem, convaincu qu’il serait un grand peintre. ‘A l’âge de vingt ans, à Paris, il comprit qu’il serait plus sage de ne pas poursuivre dans cette voie. Il travaille alors aux Nation Unies à Vienne et à New York, où il organise le Forum Mondial des Télévisions pour la Rai. A la télévision il écrit pour les documentaires du programme « il filo d’Ariana » et signe avec Vincenzo Cerami le script de « La Fabbrica di Dio », film retransmis en première mondiale sur la Place Saint Pierre, en présence de Jean-Paul II.
Cherchant toujours sa voie, il fait un remplacement estival en tant qu’animateur dans l’émission Radio3Mondo à la RadioRai3. Deux mois plus tard, le 11 septembre 2001, il assure le direct huit heures durant. Il devient journaliste professionnel, passant de la télévision à la radio et à la presse écrite, spécialisé dans les sujets internationaux. En février 2008, on lui confie les pages internationales du quotidien Il Riformista, poste qu’il occupe jusqu’à la fermeture du journal en 2012. En juin 2011 il est choisi par le Département d’Etat des Etats-Unis pour l’International Visitor Leadership Program. Il anime toujours, deux semaines par mois sur Radio3Mondo, la revue de presse internationale de la station (6h30), suivi des analyses (11h30). Par ailleurs il suit l’actualité italienne et méditerranéenne pour la chaîne info Euronews, et collabore à diverses publications, en presse écrite et on-line.

Video de l’interview du ministre des Affaires Etrangères Giulio Terzi, en juillet 2012 pour Euronews.

Biographie

Marina Spinola

Naît à Santiago du Chili en juillet 1971, elle passe sa jeunesse entre la France, la Belgique et le Canada, ainsi que par périodes en Italie. Après l’obtention de son Baccalauréat en 1990 au Lycée Chateaubriand de Rome, elle s’installe à Londres où elle obtient en 1996 le Bachelor of Arts en Lettres et Philosophie auprès du King’s College de l’Université de Londres. Elle retourne alors en Italie et débute sa collaboration avec l’Associazione Nazionale de l’industrie cinématographique et audiovisuelle. Elle prendra soin de la promotion du cinéma italien auprès des festivals et sur les marchés internationaux. Elle participe ensuite à plusieurs projets de promotion cinématographique, notamment pour Cinecittà Holding et le Programme Media de l’Union Européenne. En 1999 elle collabore avec différentes maisons de production, dont Medusa Film, assurant la lecture et l’évaluation de scripts. Elle poursuit, de 2004 à 2006, dans le conseil sur des projets pour la RAI, comme l’organisation d’un festival de cinéma documentaire à Syracuse. En 2007, l’idée de créer une plateforme internet de streaming sécurisé, dédiée aux contenus audiovisuels, voit le jour. Le projet prend forme avec Marco Fiorentino, ingénieur diplômé de l’Université de Princetown et titulaire d’un master de la Harvard Business School, également actionnaire et AD de KPNQwest Italia, société de télécommunication milanaise. La tâche est longue et laborieuse, mais le site www.filmflynet.com est inauguré en version bêta en mai 2010, et sa version définitive sort en novembre 2011. www.filmflynet.com obtient le premier prix du meilleur service on-line le 1er juin 2012, décerné par un jury international lors du Digital Experience Festival de Turin.

Biographie

Massimiliana Spinola​

Fille du metteur en scène et producteur de vin Paolo Spinola, Massimiliana est diplômée en Lettres et Philosophie, filière artistique, et à 26 ans elle part travailler à New York dans le monde de l’Art Contemporain. Après une expérience dans les galeries et les musées, elle s’installe à Londres où elle termine un Master in Fine Arts, et poursuit ses travaux artistiques, dans la photographie, peintures et installations. ITout au long de ces années elle suit le domaine viticole familial, Castello di Tassarollo, pour tout ce qui concerne le marketing mais aussi la vinification. En 2005 elle s’installe dans le terroir de Gavi pour se consacrer pleinement au vin. Elle y fonde une école maternelle et élémentaire au cœur de la nature environnante qui applique la pédagogie Steiner-Waldorf, méthode permettant aux enfants d’apprendre à leur rythme et selon leur personnalité.

Amoureuse de la nature, sensible aux problématiques de l’environnement et de la qualité de l’alimentation, elle fait passer le domaine Castello di Tassarollo en biodynamie, selon les préceptes de Rudolf Steiner, et produit uniquement un vin certifié biologique. Elle s’investit dans une longue expérimentation sur la création de vins de grande qualité sans sulfites ajoutés, dits vins naturels, les premiers en Italie. A la pointe de cette philosophie dans le pays, elle introduit, avec son compagnon Henry Finzi-Constantini, le cheval de trait Comtois pour le travail de la vigne, créant par là même une école d’apprentissage du travail de la terre avec les chevaux. www.castelloditassarolo.it

Biographie